@article{Amadieu_Chahine_Breinig_2021, title={Place et utilisation de la procalcitonine en réanimation pédiatrique et néonatale}, volume={30}, url={https://revue-mir.srlf.org/index.php/mir/article/view/1497}, DOI={10.37051/mir-00072}, abstractNote={<p>La procalcitonine (PCT) est un biomarqueur d’infection bactérienne de plus en plus utilisé en pratique clinique. Dans un service de réanimation, l’interprétation des dosages sanguins de PCT peut être affectée par de nombreuses situations inflammatoires (brûlure, traumatisme, chirurgies extensives dont cardiaque, transfusion massive, insuffisance rénale…). Une revue de la littérature pédiatrique est réalisée et axée sur l’utilisation de la PCT dans trois domaines : marqueur diagnostique d’infection bactérienne ; marqueur d’exclusion d’infection bactérienne ; guide de la durée d’antibiothérapie. En réanimation pédiatrique, la PCT a une précision modérée pour le diagnostic d’infection bactérienne. La suspicion d’infection bactérienne doit rester clinique et conduire, quelle que soit la valeur de la PCT, à l’administration précoce d’une antibiothérapie probabiliste large spectre, secondairement adaptée à l’agent pathogène identifié et à son profil de sensibilité. De par sa valeur prédictive négative élevée, l’utilisation d’un algorithme guidé par la PCT semble intéressante en réanimation pédiatrique pour raccourcir la durée d’antibiothérapie totale et large spectre sans augmentation de réinfection, en utilisant des critères tels que PCT <0.5 ng/mL ou diminuant ≥50-80% par rapport à la valeur maximale. L’algorithme a démontré son efficacité et sa sécurité avec un haut niveau de preuve en réanimation adulte. Cependant, toutes les études pédiatriques publiées précédemment n’étaient pas randomisées. Deux essais contrôlés randomisés pédiatriques sont actuellement en cours : une large étude multicentrique française en réanimation néonatale et une étude monocentrique américaine en réanimation pédiatrique. Le nombre de sujet à inclure doit être suffisamment important pour valider l’objectif de sécurité (non infériorité en termes de mortalité). Enfin, le respect des recommandations pourrait à lui seul diminuer la durée d’antibiothérapie actuelle.</p>}, number={3}, journal={Médecine Intensive Réanimation}, author={Amadieu, Romain and Chahine, Adéla and Breinig, Sophie}, year={2021}, month={août}, pages={257–270} }