TY - JOUR AU - Charles, P.-E. AU - Large, A. AU - Quenot, J.-P. AU - Dalle, F. PY - 2016/03/10 Y2 - 2024/03/29 TI - Épidémiologie des candidoses invasives en France JF - Médecine Intensive Réanimation JA - Méd. Intensive. Réa. VL - 25 IS - Suppl. 2 SE - Mise au point DO - 10.1007/s13546-016-1183-6 UR - https://revue-mir.srlf.org/index.php/mir/article/view/1204 SP - S37-S43 AB - <p>L’incidence des infections invasives liées aux levures du genre Candida est croissante en France, mais il s’agit toujours d’infections rares lorsque l’ensemble des patients de réanimation est considéré. Il existe néanmoins des populations à risque au sein desquelles la prévalence de l’infection est comprise entre 10 et 20 %. <em>Candida</em> <em>albicans</em> reste l’espèce la plus souvent isolée, dans 50 à 70 % des cas selon les études. Les critères cliniques combinés à des facteurs plus spécifiques tels que la colonisation multifocale par <em>Candida sp</em>. et l’exposition aux antibiotiques permettent de mieux identifier ces populations, avec néanmoins une valeur prédictive positive très insuffisante. Il existe de plus des profils de malades que l’on échoue à repérer par ces critères avant l’établissement du diagnostic mycologique. Il en résulte un usage souvent inapproprié des antifongiques, souvent prescrits avec retard ou de façon inopportune chez les patients de réanimation. C’est ainsi que l’on explique, du moins en partie, la persistance d’une mortalité élevée, comprise entre 40 et 60 %, malgré la mise à disposition de molécules antifongiques efficaces. De plus, le contrôle de la source de la candidémie semble être déterminant pour le devenir du patient. Le développement de nouveaux outils diagnostiques devrait permettre d’améliorer l’identification précoce des patients présentant une candidose invasive en réanimation, et permettre d’espérer une réduction de la mortalité de cette pathologie infectieuse.</p> ER -