Nouveaux médicaments dans l'insuffisance cardiaque aiguë

Auteurs

  • H. Tolppanen Inserm U942
  • D. Logeart Université Paris-Diderot

DOI :

https://doi.org/10.1007/s13546-015-1167-y

Mots-clés :

Réhabilitation, Kinésithérapie, Lever précoce, Immobilisation, Réanimation, Sevrage

Résumé

L’insuffisance cardiaque aiguë (ICA) est un des motifs les plus fréquents de consultation aux urgences et d’admission dans les services de soins intensifs et de réanimation. La mortalité intrahospitalière et le risque de réadmission dans les six mois sont élevés, proches de 8 et 25 % respectivement. La prise en charge médicamenteuse a peu évolué au fil des recommandations internationales des deux dernières décennies. Elle inclut les diurétiques de l’anse et soit les vasodilatateurs en cas de pression artérielle (PA) préservée, soit les inotropes en cas de choc cardiogénique. Dans les registres, il apparaît un défaut important d’utilisation des vasodilatateurs et à l’inverse un usage des inotropes très supérieur au taux rapporté de chocs. De nouvelles molécules sont en cours de développement. Leur validation clinique s’avère difficile et pose la question des critères de jugement les plus pertinents. Dans la classe des vasodilatateurs, ce sont la serelaxine, l’ularitide, la clevidipine et plusieurs agonistes de la guanylate-cyclase qui sont en cours d’évaluation dans de nombreuses études. La classe des inotropes s’enrichit de molécules aux mécanismes d’action différents ; le levosimendan a fait l’objet d’un important développement avec des résultats contrastés, et l’omecamtiv est en cours d’évaluation. Enfin, dans la famille des diurétiques, le tolvaptan a montré un potentiel intéressant.

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Publiée

2016-02-01

Comment citer

Tolppanen, H., & Logeart, D. (2016). Nouveaux médicaments dans l’insuffisance cardiaque aiguë. Médecine Intensive Réanimation, 25(2), 145–154. https://doi.org/10.1007/s13546-015-1167-y