Prélèvements d'organes sur donneurs décédés après arrêt circulatoire de la catégorie III de Maastricht en France en 2015

Auteurs

  • F. Lallemant Coordination hospitalière de prélèvement d’organes, service d'accueil des urgences vitales chirurgicales, CHRU de Lille
  • D. Dorez Coordination hospitalière de prélèvement d’organes, centre hospitalier d’Annecy
  • M. Videcoq Coordination hospitalière de prélèvement d’organes, CHU de Nantes

DOI :

https://doi.org/10.1007/s13546-016-1206-3

Mots-clés :

Chirurgie valvulaire, Chirurgie cardiaque, Urgence

Résumé

Le prélèvement d'organes sur donneurs décédés après arrêt circulatoire de la catégorie III de Maastricht est autorisé en France dans certains établissements depuis un peu plus d'un an. Il concerne les patients présentant un arrêt circulatoire consécutif à une décision de limitation ou d'arrêt des thérapeutiques. L'initiation de cette phase pilote fait suite à une réflexion de plusieurs années, menée par les sociétés savantes de réanimation, d'anesthésie-réanimation, d'urgence, de transplantation et l'Agence de la biomédecine (ABM). Un protocole, unique et national, rédigé conjointement avec les représentants de différentes parties prenantes et l'ABM, décrit les aspects éthiques et techniques qui doivent être strictement suivis. Les fonctions et responsabilités des intervenants sont spécifiées afin d'éviter tout conflit d'intérêt. Sa mise en œuvre est complexe et nécessite une adhésion des professionnels et un soutien institutionnel. Elle demande une période de préparation conséquente, axée sur un travail d'information et de formation des équipes. Les premiers résultats sont satisfaisants en termes de ressenti des proches, des équipes soignantes et de qualité des greffons prélevés. Une évaluation globale est attendue en 2016 afin de donner l'orientation future de cette nouvelle activité.

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Publiée

2016-06-10

Comment citer

Lallemant, F., Dorez, D., & Videcoq, M. (2016). Prélèvements d’organes sur donneurs décédés après arrêt circulatoire de la catégorie III de Maastricht en France en 2015. Médecine Intensive Réanimation, 25(4), 382–390. https://doi.org/10.1007/s13546-016-1206-3