Prise en charge des patients ayant une maladie inflammatoire chronique de l’intestin hospitalisés en médecine intensive et réanimation
DOI :
https://doi.org/10.3166/rea-2018-0045Mots-clés :
Éthique médicale, Limitation et arrêt des thérapeutiques actives (LATA), Fin de vie, Don d’organes, Collaboration interprofessionnelleRésumé
Les patients ayant une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI) [maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique] ont une probabilité plus importante d’être hospitalisés en médecine intensive et réanimation (MIR) soit en raison de leur traitement immunosuppresseur et/ou biothérapie (parfois associés) qui est à l’origine d’un surrisque d’infections notamment respiratoires soit en raison d’un risque accru de thromboses veineuses profondes ou artérielles. Ces complications directement ou non liées à la MICI sont associées à une morbidité et à une mortalité accrues. Certaines de ces complications peuvent être prévenues notamment par une vaccination adaptée des patients traités par immunosuppresseurs et par la prescription systématique d’une héparine de bas poids moléculaire chez tout patient ayant une MICI en poussée et/ou hospitalisé quelle qu’en soit la raison.