Prise en charge des infarctus cérébraux
DOI :
https://doi.org/10.3166/rea-2018-0054Mots-clés :
Infections associées aux soins, Surveillance, Épidémiologie, RéanimationRésumé
La prise en charge de l’infarctus cérébral aigu s’est considérablement améliorée ces dernières années grâce à de nouvelles techniques combinant imagerie et nouveaux traitements. La formalisation d’un parcours spécifique, multidisciplinaire (neurologues, radiologues, urgentistes et réanimateurs), a permis un véritable gain d’efficacité. Une course contre la montre s’enclenche dès les premiers signes cliniques évocateurs d’un accident vasculaire cérébral. L’approche thérapeutique actuelle, combinant thrombectomie et fibrinolyse dans les six premières heures après l’apparition des symptômes, a transformé le pronostic. Très récemment, des études rapportent un bénéfice de la thrombectomie jusqu’à 24 heures du début des symptômes chez des patients très sélectionnés. En outre, l’accès rapide à une unité neurovasculaire (UNV) est déterminant dans la réduction de la morbidité et du handicap, en dehors de tout traitement spécifique de recanalisation (effet stroke center). Ces nouvelles données impactent considérablement le schéma organisationnel des premières heures, définissant deux stratégies d’orientation du patient : transfert direct (mother ship) dans un centre associant UNVet centre de neuroradiologie interventionnelle (NRI) ou accueil dans une UNV et transfert secondaire dans un centre de NRI si nécessaire (drip and ship).