Toxicités sévères des immunothérapies du cancer
DOI :
https://doi.org/10.3166/rea-2018-0070Mots-clés :
Infection, Microbiote, Virulence, Diagnostic moléculaire, Traitement antimicrobienRésumé
L’immunothérapie représente une avancée récente et importante en cancérologie. Les inhibiteurs de checkpoints immunitaires, ciblant les protéines PD-1, PD-L1 et CTLA-4, sont les thérapies les plus prometteuses et sont utilisés dans la prise en charge de plusieurs cancers. Les toxicités associées à ces traitements sont généralement moins fréquentes et moins graves que celles associées aux chimiothérapies et à la plupart des thérapies ciblées. Cependant, il existe un certain nombre de toxicités spécifiques de ce type de traitement, qui peuvent parfois être sévères et dont les plus fréquentes sont les toxicités pulmonaire, digestive, endocrinienne et cutanée. Dans cette mise au point, nous reviendrons sur la fréquence, le mécanisme et les principes de traitement des différentes toxicités sévères associées à l’immunothérapie.