Quelle est la place des vidéolaryngoscopes pour l’intubation en réanimation ?

Auteurs

  • J.-B. Lascarrou Service de médecine intensive–réanimation, CHU de Nantes
  • M. Martin Service de médecine intensive–réanimation, CHU de Nantes
  • J. Reignier Service de médecine intensive–réanimation, CHU de Nantes

DOI :

https://doi.org/10.3166/rea-2019-0086

Mots-clés :

Immunodéprimé, Insuffisance respiratoire aiguë, Pneumonie

Résumé

L’intubation en réanimation est une procédure grevée d’une morbidité importante et d’une mortalité estimée entre 1 et 5 %. L’émergence des vidéolaryngoscopes — qui permettent une vision glottique indirecte — a permis aux médecins réanimateurs de disposer d’un outil supplémentaire permettant d’envisager une amélioration du taux de réussite de cette procédure notamment dans le cas de l’intubation difficile. Les vidéolaryngoscopes peuvent être divisés en trois grandes catégories : vidéolaryngoscope « Macintosh-like » ; vidéolaryngoscope d’« intubation difficile » ; vidéolaryngoscope « avec canal opérateur ». Néanmoins, cette séparation classique est remise en cause par la mise à disposition par les fabricants de lames d’intubation difficile quel que soit le modèle proposé. La présence de l’un de ces dispositifs dans chaque service de soins critiques semble aujourd’hui indispensable, mais la place exacte des vidéolaryngoscopes pour l’intubation en réanimation reste à déterminer. L’utilisation systématique des vidéolaryngoscopes ne permet pas d’améliorer le taux de succès de l’intubation y compris lorsqu’elle est réalisée par des médecins en cours d’apprentissage. Chaque dispositif nécessite un apprentissage spécifique. Ainsi, une évaluation scientifique et rigoureuse doit permettre de déterminer le vidéolaryngoscope le mieux adapté à l’intubation en réanimation et les conditions précises de son utilisation.

Téléchargements

Publiée

2019-01-01

Comment citer

Lascarrou, J.-B., Martin, M., & Reignier, J. (2019). Quelle est la place des vidéolaryngoscopes pour l’intubation en réanimation ?. Médecine Intensive Réanimation, 28(1), 4–10. https://doi.org/10.3166/rea-2019-0086

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