Intérêt de la sédation et de l’analgésie en unités de réanimation et soins critiques pédiatriques
DOI :
https://doi.org/10.37051/mir-00186Mots-clés :
analgésie, sédation, évaluation, confort, douleurRésumé
Pendant leur séjour en réanimation, les patients pédiatriques sont exposés à des soins potentiellement sources de douleur, de stress et d’inconfort nécessitant souvent l’utilisation de molécules spécifiques.
Une prise en charge insuffisante de la douleur et de l’inconfort de ces patients peut avoir des conséquences physiologiques à court terme, et des effets sur le plan neuro-développemental à plus long terme.
A l’inverse, un excès de sédation et d’analgésie peut induire des effets indésirables immédiats, mais aussi être à l’origine d’un allongement de la durée de ventilation mécanique et de la durée d’hospitalisation en réanimation.
L’optimisation du niveau de sédation et d’analgésie est un véritable challenge, c’est pour cela que des outils d’évaluation adaptés à cette population ont été développés et doivent être régulièrement utilisés, lors de la mise en route d’un traitement mais aussi tout au long du séjour.
Afin d’améliorer la prise en charge des patients, plusieurs stratégies sont en cours de développement, notamment la minimisation des doses de molécules utilisées, l’approche multimodale et la mise en place de protocoles de gestion de la sédation et de l’analgésie par les IDE. Le délirium et le syndrome de sevrage auxquels sont exposés les patients doivent être activement recherchés et traités.