Histoire de la prise en charge de l’arrêt cardiaque

Auteurs

  • François Javaudin 1. Service des urgences, CHU Nantes. 2. Cibles et médicaments des infections et de l'immunité, IICiMed, UR 1155, Nantes Université, Nantes, France
  • Loïc Javaudin 1. Praticien Hospitalier honoraire, ancien chef de service, Pharmacie, CHU Rennes, Rennes, France. 2.  Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes, Rennes, France

DOI :

https://doi.org/10.37051/mir-00163

Mots-clés :

Histoire, Arrêt cardiaque, Réanimation cardiopulmonaire

Résumé

De nombreuses méthodes de réanimation des arrêts cardiaques ont été décrites au cours du temps. On retrouve par exemple la flagellation de la victime pour stimuler une réponse, l'insufflation anale de fumée de tabac ou encore la mise sur un tonneau en le faisant roulé d’avant en arrière. Les bases de la prise en charge actuelle ont débuté vers le XVIIIème siècle avec la description du bouche à bouche et du massage cardiaque. Les médicaments utilisés actuellement ont été découvert en 1772 pour l’oxygène, 1900 pour l’adrénaline et 1960 pour l’amiodarone. À la fin des années 1950 sont posées les bases de la réanimation cardio-pulmonaire avec la description de la première défibrillation par Maurice Zoll puis l’algorithme de prise par Peter Safar. Depuis la place de la ventilation, prédominante à cette époque, a reculé pour favoriser la circulation avec les compressions thoraciques. La réponse extrahospitalière médicalisée a été initiée par Louis Lareng en 1962 avec la création du premier SAMU à Toulouse. Depuis 2007 l’utilisation des défibrillateurs automatisés externes (DAE) par des personnes non médecins est autorisée en France. Actuellement les recommandations européennes sont actualisées tous les 5 ans.

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Publiée

2023-06-13

Comment citer

Javaudin, F., & Javaudin, L. (2023). Histoire de la prise en charge de l’arrêt cardiaque. Médecine Intensive Réanimation, 32(Hors-série 1), 51–60. https://doi.org/10.37051/mir-00163

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