L’imagerie cérébrale diagnostique en réanimation en 10 points : indications, aspects typiques, astuces à connaître et pièges à éviter
Imagerie cérébrale diagnostique en réanimation
DOI :
https://doi.org/10.37051/mir-00250Mots-clés :
imagerie cérébrale, Tomodensitométrie, Imagerie par résonance magnétique, réanimation, Encéphalopathie aiguëRésumé
La défaillance neurologique aigue est très fréquente en réanimation, que ce soit comme motif d’admission ou à l’occasion d’une complication pendant le séjour. L’anamnèse et l’examen clinique sont indispensables mais peuvent être pris en défaut du fait du recours à la ventilation mécanique et à des traitements sédatifs. L’imagerie cérébrale par tomodensitométrie (TDM) et plus encore par imagerie par résonance magnétique (IRM), sont susceptibles d’apporter des éléments diagnostiques et pronostiques indispensables dans un grand nombre de situation. Le raffinement de ces techniques et leur disponibilité grandissante en font des examens ayant maintenant leur place dans la pratique quotidienne de réanimation. Que ce soit pour guider la prise en charge thérapeutique à la phase aiguë d’un accident vasculaire cérébral ou d’un traumatisé crânien ou pour aider au diagnostic positif et étiologique d’une méningo-encéphalite, d’une suspicion d’encéphalopathie métabolique ou encore d’une processus expansif intracrânien, les aspects techniques et l’interprétation d’une TDM et d’une IRM doivent donc être connus des réanimateurs. Dans cette revue narrative, nous présenterons les indications et l’apport, principalement diagnostique, de la TDM et de l’IRM en réanimation ainsi que quelques pièges à éviter dans 10 situations cliniques courantes.