Les prélèvements microbiologiques ont-ils encore une place dans le diagnostic de pneumopathie acquise sous ventilation mécanique ?

Auteurs

  • N. Layios université de Liège, domaine universitaire du Sart-Tilman
  • P. Damas université de Liège, domaine universitaire du Sart-Tilman

DOI :

https://doi.org/10.1007/s13546-011-0337-9

Résumé

Le diagnostic de la pneumopathie acquise sous ventilation mécanique (PAVM) se base sur un ensemble de signes peu spécifiques. Plusieurs indicateurs ont été testés pour améliorer la performance de ce diagnostic. Aucun ne démontre, à l’heure actuelle, un apport substantiel, que ce soit la quantification des paramètres cliniques par un score tentant de globaliser l’ensemble des informations, le score clinique d’infection pulmonaire (CPIS) ou les marqueurs biologiques recherchés tant dans le sérum comme la procalcitonine ou la protéine C réactive (CRP), que dans le liquide de lavage bronchoalvéolaire (LLBA), comme le soluble Triggering Receptor Expressed on Myeloid Cells 1 (s-TREM 1), l’endotoxine, les fibres d’élastine, la protéine 10 des cellules Clara ou les cytokines pro-inflammatoires. L’examen direct des prélèvements endotrachéaux, et surtout du LLBA, par la mise en évidence de cellules contenant des bactéries apporterait, seul, une information utile. On ne peut donc pas se passer de la microbiologie.

Téléchargements

Publiée

2011-11-24

Comment citer

Layios, N., & Damas, P. (2011). Les prélèvements microbiologiques ont-ils encore une place dans le diagnostic de pneumopathie acquise sous ventilation mécanique ?. Médecine Intensive Réanimation, 21(1), 3–8. https://doi.org/10.1007/s13546-011-0337-9