Donneurs décédés après arrêt cardiaque: mise au point

Auteurs

  • F. Fieux hôpital Saint-Louis, AP-HP
  • L. Jacob hôpital Saint-Louis, AP-HP

DOI :

https://doi.org/10.1007/s13546-012-0624-4

Résumé

Dès 2005, face à l’inadéquation persistante entre les indications de greffe et le nombre de greffons disponibles, la France a mis en oeuvre un programme de prélèvements d’organes sur donneurs décédés après arrêt cardiaque (DDAC). Les DDAC regroupent deux entités distinctes: les prélèvements sur donneurs « contrôlés » et « non contrôlés ». Si dans les deux cas le coeur est non battant, les donneurs contrôlés sont des patients hospitalisés en réanimation pour lesquels une décision d’arrêt thérapeutique a été prise (Maastricht III), alors que les seconds sont des donneurs ayant fait un arrêt cardiaque inattendu, le plus souvent en dehors de l’hôpital, et pour lesquels une activité hémodynamique n’a pas pu être restaurée (Maastricht I et II). Si les premiers posent des difficultés éthiques évidentes, les seconds présentent une complexité technique et organisationnelle importante afin de limiter au maximum la durée de l’ischémie chaude. Les prélèvements de reins, de foies et de tissus sur donneurs non contrôlés sont les seuls autorisés en France. Pour minimiser les risques d’échec de greffe, les critères de sélection des donneurs et des receveurs et le respect des délais visant à limiter la durée de l’ischémie chaude sont drastiques. Dans ces conditions, les résultats obtenus sont comparables à ceux des donneurs en état de mal encéphalique.

Téléchargements

Publiée

2012-12-07

Comment citer

Fieux, F., & Jacob, L. (2012). Donneurs décédés après arrêt cardiaque: mise au point. Médecine Intensive Réanimation, 22(Suppl. 2), 446–455. https://doi.org/10.1007/s13546-012-0624-4

Numéro

Rubrique

Enseignement Supérieur En Réanimation

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