ECMO veinoartérielle au cours du choc cardiogénique et sa place dans le syndrome de détresse respiratoire aiguë : rationnel et objectifs cliniques
DOI :
https://doi.org/10.1007/s13546-014-0871-3Mots-clés :
Syndrome de détresse respiratoire aiguë, entilation mécanique, Traitement pharmacologique, Unité de soins intensifsRésumé
Les indications de l’assistance circulatoire de type extracorporeal membrane oxygenation vénoartériel (ECMO V-A), en dehors de la période postopératoire de chirurgie cardiaque et du choc postinfarctus, sont hétérogènes regroupant des situations avec ou sans sepsis grave. Deux situations se distinguent : l’une assez rare, composée des syndromes de détresse respiratoire aiguë avec composante cardiogénique soit du fait des antécédents du patient, soit liée à une myocardite et l’autre, plus fréquente, composée des multiples étiologies des chocs cardiogéniques d’origine médicale. Dans cette dernière situation et en l’absence de réversibilité d’emblée rapide comme les intoxications médicamenteuses ou l’embolie pulmonaire, l’ECMO dont la technique est de durée courte doit être intégrée dans un processus de réanimation complexe des défaillances d’organes et considérée comme un pont permettant une décision multidisciplinaire vers un projet à plus long terme pouvant nécessiter des techniques d’assistance plus lourde. L’ensemble de l’équipe doit être formé aux différentes techniques de suppléance posant le problème de la formation, mais aussi celui du coût/bénéfice. Les progrès rapides de la technique laissent néanmoins apparaître des résultats prometteurs.