Diagnostic d’une polyurie par un physiologiste : discussion de cas cliniques
DOI :
https://doi.org/10.1007/s13546-014-0894-9Mots-clés :
Infarctus, Antithrombotique, Reperfusion myocardique, Cardiopathie ischémiqueRésumé
L’abondance d’une polyurie dépend de la quantité d’eau et d’osmoles absorbées ou administrées, d’éventuelles osmoles endogènes à excréter et/ou d’une diminution du pouvoir maximal de concentration des urines. On distingue ainsi les polydipsies primaires et la potomanie, les polyuries osmotiques expliquées par une excrétion importante d’osmoles endogènes ou exogènes, les troubles de concentration expliqués par une altération du gradient corticopapillaire et ceux en rapport avec un défaut d’hormone antidiurétique circulante. La réalisation d’un ionogramme sanguin et urinaire à jeun après restriction hydrique et test à la desmopressine permet dans la majorité des cas de porter un diagnostic. Dans les cas difficiles, les dosages plasmatiques d’hormone antidiurétique réalisés au cours de cette dernière épreuve et le recours à l’imagerie cérébrale permettent de trancher lorsque le diagnostic est hésitant.