Les glomérulonéphrites membranoprolifératives primitives : quelques considérations cliniques à propos d’un cas

Auteurs

  • F. Fakhouri Service de néphrologie et d’immunologie, CHU de Nantes
  • C. Kandel-Aznar Service d’anatomie pathologique, CHU de Nantes

DOI :

https://doi.org/10.1007/s13546-017-1311-y

Mots-clés :

Hyponatrémie, Syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique, Syndrome de perte de sel, Sérum salé hypertonique, Neurologie, Réanimation

Résumé

Les glomérulonéphrites membranoprolifératives primitives ont connu durant la dernière décennie des bouleversements dans leur classification et dans leur approche clinique. De nouvelles classifications ont ainsi été proposées, aboutissant à l’individualisation d’une nouvelle entité, la glomérulopathie à dépôts glomérulaires de C3 isolés ou prédominants. L’exploration du système du complément a permis de préciser la part des anomalies constitutionnelles ou acquises de la régulation de la voie alterne dans la physiopathologie de ces néphropathies. Enfin, ces avancées ont coïncidé avec la disponibilité en pratique clinique du premier inhibiteur du complément, l’eculizumab, et le développement d’un nombre croissant de modulateurs de la voie alterne, ce qui laisse espérer à court terme un traitement spécifique de ces maladies rénales sévères.

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Publiée

2017-10-25

Comment citer

Fakhouri, F., & Kandel-Aznar, C. (2017). Les glomérulonéphrites membranoprolifératives primitives : quelques considérations cliniques à propos d’un cas. Médecine Intensive Réanimation, 26(6), 456–463. https://doi.org/10.1007/s13546-017-1311-y