Les glomérulonéphrites membranoprolifératives primitives : quelques considérations cliniques à propos d’un cas
DOI :
https://doi.org/10.1007/s13546-017-1311-yMots-clés :
Hyponatrémie, Syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique, Syndrome de perte de sel, Sérum salé hypertonique, Neurologie, RéanimationRésumé
Les glomérulonéphrites membranoprolifératives primitives ont connu durant la dernière décennie des bouleversements dans leur classification et dans leur approche clinique. De nouvelles classifications ont ainsi été proposées, aboutissant à l’individualisation d’une nouvelle entité, la glomérulopathie à dépôts glomérulaires de C3 isolés ou prédominants. L’exploration du système du complément a permis de préciser la part des anomalies constitutionnelles ou acquises de la régulation de la voie alterne dans la physiopathologie de ces néphropathies. Enfin, ces avancées ont coïncidé avec la disponibilité en pratique clinique du premier inhibiteur du complément, l’eculizumab, et le développement d’un nombre croissant de modulateurs de la voie alterne, ce qui laisse espérer à court terme un traitement spécifique de ces maladies rénales sévères.