Comment j’évalue les fonctions des voies aériennes supérieures en périextubation, hors dyspnée laryngée
DOI :
https://doi.org/10.3166/rea-2019-0089Résumé
Sevrer un patient de la ventilation artificielle invasive est une question quotidienne en réanimation. Ce processus nécessite de s’assurer le plus possible que ledit patient ne nécessite plus de soutien ventilatoire, mais également qu’il va tolérer le retrait de l’interface invasive. On retient ainsi, en sus des facteurs de risque « généraux » d’échec d’extubation qui ne sont pas développés dans ce texte, comme facteur de risque spécifique l’existence d’une toux insuffisamment efficace ou bien de troubles de la déglutition. Au vu des conséquences physiopathologiques potentielles de la ventilation invasive, il est nécessaire de développer un abord particulier de ces facteurs de risque d’échec d’extubation, que ce soit avant ou après l’extubation. Nous développons dans ce manuscrit de type « pratique de l’expert » notre démarche diagnostique et thérapeutique, laquelle repose avant tout sur des éléments cliniques, tout en s’appuyant sur les recommandations actuelles.