Place des bronchodilatateurs inhalés et techniques d’administration sous assistance respiratoire

Auteurs

  • Lionel Tchatat Université de Tours, Faculté de médecine, CHRU de Tours, Service de Médecine Intensive Réanimation, réseau CRICS-Triggersep, Tours, France
  • Hélène Messe Université de Tours, Faculté de médecine, 37000 Tours, France et CHR d’Orléans, Service de Médecine Intensive Réanimation, réseau CRICS-Triggersep, Orléans, France
  • Misylias Bouaoud Université de Tours, Faculté de médecine, 37000 Tours, France et CHR d’Orléans, Service de Médecine Intensive Réanimation, réseau CRICS-Triggersep, Orléans, France
  • Stephan Ehrmann Université de Tours, INSERM, Centre d’étude des pathologies respiratoires UMR 1100, CHRU de Tours, Service de Médecine Intensive Réanimation, CIC 1415, réseau CRICS-Triggersep, Tours, France

DOI :

https://doi.org/10.37051/mir-00026

Mots-clés :

bronchodilatateurs, aérosols, ventilation mécanique, réanimation

Résumé

De nombreux médicaments bronchodilatateurs sont disponibles pour l’administration inhalée à l’aide de nébuliseurs ou d’aérosol doseurs. Les principales molécules évaluées dans le cadre de l’assistance ventilatoire sont le salbutamol et l’ipratropium qui ont une durée d’action courte. Les bronchodilatateurs sont fréquemment utilisés en réanimation principalement au cours du traitement des exacerbations aiguës des pathologies respiratoires obstructives chroniques, malgré l’absence d’un haut niveau de preuve concernant leur bénéfice sur des critères d’évaluation durs centrés sur les patients. Leur index thérapeutique est large c’est-à-dire qu’ils présentent une efficacité physiologique observée pour de faibles doses et une bonne tolérance, y compris pour des doses élevées. Néanmoins, certains effets indésirables principalement cardiovasculaires peuvent survenir malgré l’administration par voie pulmonaire. Leurs modalités d’administration sont différentes en fonction des modalités d’assistance ventilatoire, mais sont globalement simples que ce soit au cours de la ventilation non invasive, du haut débit nasal ou de la ventilation invasive, en raison de l’index thérapeutique large qui dispense de toute mesure d’optimisation. Au-delà de la surveillance clinique durant l’administration inhalée, la mise en place d’un filtre sur la branche expiratoire protégeant le ventilateur constitue un élément de sécurité important.

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Publiée

2020-12-24

Comment citer

Tchatat, L., Messe, H., Bouaoud, M., & Ehrmann, S. (2020). Place des bronchodilatateurs inhalés et techniques d’administration sous assistance respiratoire. Médecine Intensive Réanimation, 29(4), 279–290. https://doi.org/10.37051/mir-00026

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