Intoxication aiguë au monoxyde de carbone et séquelles neurologiques : de la physiologie à la clinique

Auteurs

  • N. Brahmi Service de réanimation médicale polyvalente et de toxicologie au centre d’assistance médicale urgente et de réanimation
  • A. M’rad Service de réanimation médicale polyvalente et de toxicologie au centre d’assistance médicale urgente et de réanimation
  • H. El Ghord Service de réanimation médicale polyvalente et de toxicologie au centre d’assistance médicale urgente et de réanimation
  • N. Kouraichi Service de réanimation médicale polyvalente et de toxicologie au centre d’assistance médicale urgente et de réanimation
  • H. Thabet Service de réanimation médicale polyvalente et de toxicologie au centre d’assistance médicale urgente et de réanimation
  • M. Amamou Service de réanimation médicale polyvalente et de toxicologie au centre d’assistance médicale urgente et de réanimation

DOI :

https://doi.org/10.1007/s13546-011-0274-7

Mots-clés :

Déficit énergétique, Dénutrition, Nutrition entérale, Réanimation, Soins intensifs

Résumé

La prévalence des séquelles neurologiques suite à une exposition au monoxyde de carbone (CO) peut atteindre 50 %. Ces séquelles sont classées en deux catégories : persistantes et retardées. Leur genèse implique non seulement la survenue d’une anoxie prolongée, mais également l’inhibition de la cytochrome-oxydase a3 de la chaîne respiratoire, au sein surtout de la cellule endothéliale cérébrale. L’association de troubles mnésiques et d’anomalies du tonus et de la posture doit faire craindre l’apparition du syndrome neurologique retardé. Le meilleur traitement est la prévention ; l’intérêt de l’oxygénothérapie hyperbare (OHB) reste controversé et n’est justifié à ce jour que pour les formes graves initialement comateuses et chez la femme enceinte.

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Publiée

2011-07-08

Comment citer

Brahmi, N., M’rad, A., El Ghord, H., Kouraichi, N., Thabet, H., & Amamou, M. (2011). Intoxication aiguë au monoxyde de carbone et séquelles neurologiques : de la physiologie à la clinique. Médecine Intensive Réanimation, 20(5), 452–456. https://doi.org/10.1007/s13546-011-0274-7

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