La voie intranasale, une alternative utile en cas d’absence d’abord veineux

Auteurs

  • Julien Baleine
  • Isabelle Goyer
  • Juliette Apert Pédiatrie néonatale et réanimations, Centre hospitalier universitaire Arnaud de Villeneuve, 371 avenue du Doyen Gaston Giraud, 34090 MONTPELLIER, France
  • Christophe Milesi Pédiatrie néonatale et réanimations, Centre hospitalier universitaire Arnaud de Villeneuve, 371 avenue du Doyen Gaston Giraud, 34090 MONTPELLIER, France
  • Gaelle de Barry Service de pharmacie Clinique, Centre Hospitalier universitaire Lapeyronie, 371 avenue du Doyen Gaston Giraud, 34090 MONTPELLIER, France
  • Arthur Gavotto Pédiatrie néonatale et réanimations, Centre hospitalier universitaire Arnaud de Villeneuve, 371 avenue du Doyen Gaston Giraud, 34090 MONTPELLIER, France
  • Gilles Cambonie Pédiatrie néonatale et réanimations, Centre hospitalier universitaire Arnaud de Villeneuve, 371 avenue du Doyen Gaston Giraud, 34090 MONTPELLIER, France

DOI :

https://doi.org/10.37051/mir-00234

Mots-clés :

intranasal, fentanyl, dexmedetomidine, ketamine, Réanimation pédiatrique

Résumé

La voie intranasale peut être utile au pédiatre en situation d’urgence. La facilité d’administration, la rapidité d’action et la bonne biodisponibilité rendent cette voie compatible avec la gestion de convulsion, de douleur aiguë modérée à sévère, d’anxiété majeure chez des patients dépourvus de voie veineuse. Le midazolam intranasal est une drogue de choix pour le traitement de première ligne des convulsions de durée supérieure à 5 minutes. Le fentanyl ou la kétamine par voie intranasale sont particulièrement adaptés pour une antalgie de qualité. La dexmédétomidine apporte une qualité de sédation intéressante pour la réalisation d’imagerie qui nécessite une immobilisation, permettant ainsi d’éviter des anesthésies générales. L’association d’un sédatif (dexmédétomidine ou kétamine) à un antalgique (fentanyl ou sufentanil) semble offrir des conditions encore meilleures que ces drogues utilisées séparemment sans augmenter les effets indésirables. Ceci permet d’envisager la réalisation de geste de réanimation tel la pose/retrait de drain, voie veineuse centrale, pansement de brûlure, réduction de fracture par exemple.

Image

Publiée

2024-06-07

Comment citer

Baleine, J., Goyer, I., Apert, J., Milesi, C., de Barry, G., Gavotto, A., & Cambonie, G. (2024). La voie intranasale, une alternative utile en cas d’absence d’abord veineux. Médecine Intensive Réanimation, 33(2), 233–244. https://doi.org/10.37051/mir-00234

Lecture recommandée