Les déficits en micronutriments et leur traitement en réanimation

Auteurs

  • Mette M. Berger Service de Médecine Intensive Adulte, Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV), Université de Lausanne, 1011 Lausanne (Suisse)
  • Nawfel Ben-Hamouda Service de Médecine Intensive Adulte, Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV), Université de Lausanne, 1011 Lausanne (Suisse) https://orcid.org/0000-0003-4428-5223

DOI :

https://doi.org/10.37051/mir-00193

Mots-clés :

Nutrition entérale, thiamine, carence, vitamines, éléments-trace

Résumé

Le déficit nutritionnel chez les patients de réanimation ne se limite pas à l’énergie et aux protéines, il intéresse également les micronutriments (MN). Les vitamines C, D et B1, le cuivre, le fer, le sélénium et le zinc sont les plus critiques.

Souvent soumis au stress oxydant et/ou à l’inflammation, ces patients présentent des particularités (comorbidités, pathologies sous-jacentes) rendant les déficits en micronutriments plus fréquents voire plus sévères. Les concentrations sériques basses sont omniprésentes, généralement abaissées par la réponse inflammatoire, mais aussi des déficits causés par des pertes ou des apports insuffisants. La prescription des MNs a dose standard doit faire partie de la prescription quotidienne de la nutrition qu’elle soit entérale ou parentérale, mais ne garantit pas les besoins accrus de nombreux patients. La supplémentation à très haute dose d’un MN isolé reste très controversée, et découragée hors étude clinique. Le but de cette mise au point est de préciser en se basant sur les recommandations internationales les besoins des patients de réanimation en micronutriments.

 

 

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Publiée

2024-02-06

Comment citer

Berger, M. M., & Ben-Hamouda, N. (2024). Les déficits en micronutriments et leur traitement en réanimation. Médecine Intensive Réanimation, 33(1), 15–28. https://doi.org/10.37051/mir-00193