Lésions d’ischémie-reperfusion rénale
DOI :
https://doi.org/10.1007/s13546-012-0475-8Mots-clés :
Entérobactérie, Escherichia coli, Bêta-lactamase à spectre élargi (BLSE), CTX-M, Péril fécalRésumé
La diminution brutale et profonde du débit sanguin rénal suivie de la restauration de la perfusion induit des lésions d’ischémie-reperfusion fréquemment impliquées dans la survenue d’une insuffisance rénale aiguë en réanimation. Une atteinte de la microcirculation rénale avec altérations de perfusion persistante après la reperfusion est impliquée dans l’extension des lésions ischémiques initiales, l’insuffisance rénale aiguë mais aussi la fibrose rénale et le développement de l’insuffisance rénale chronique. Les atteintes structurelles et fonctionnelles rénales ne se résument pas à de la nécrose tubulaire aiguë mais impliquent une infiltration par les cellules de l’inflammation et de l’immunité avec nécrose et apoptose cellulaire. Malgré les nombreuses voies thérapeutiques qui se sont avérées efficaces chez l’animal, aucune n’a réellement fait la preuve de son efficacité chez l’homme, probablement du fait de facteurs d’agression multiples, non uniquement ischémiques dans la majorité des situations cliniques.