L’encéphalopathie d’Hashimoto en réanimation : quand doit-on l’évoquer ?

Auteurs

  • E. Mercier CHU Bretonneau

DOI :

https://doi.org/10.1007/s13546-013-0729-4

Mots-clés :

Bradykinine, Angioedème médicamenteux, Urgences, Angioedème héréditaire

Résumé

L’encéphalopathie d’Hashimoto est une affection rare qui prédomine chez la femme. Son grand polymorphisme clinique rend le diagnostic difficile, à l’origine d’une errance médicale. Les manifestations cliniques sont principalement neuropsychiatriques. Les éléments en faveur du diagnostic sont la présence d’anticorps antithyroïdiens antipéroxydase et une imagerie cérébrale normale ou peu contributivemais nécessaire pour écarter les autres diagnostics différentiels. Le diagnostic peut être évoqué après élimination des causes habituelles d’encéphalopathie, toxiques, infectieuses, vasculaires et métaboliques et devant la bonne réponse à un traitement par corticothérapie. Le médecin réanimateur doit évoquer l’encéphalopathie d’Hashimoto devant un tableau de convulsions ou d’état de mal épileptique sans cause retrouvée et débuter une corticothérapie en urgence car le traitement antiépileptique seul ne suffit pas pour en contrôler la symptomatologie épileptique.

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Publiée

2013-10-16

Comment citer

Mercier, E. (2013). L’encéphalopathie d’Hashimoto en réanimation : quand doit-on l’évoquer ?. Médecine Intensive Réanimation, 22(6), 642–647. https://doi.org/10.1007/s13546-013-0729-4

Numéro

Rubrique

Mise au point