L’ ECPR en 2020 ?

Auteurs

  • Daniel De Backer Département des Soins Intensifs, CHIREC, Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, Belgique
  • Grégoire Michiels Département des Soins Intensifs, CHIREC, Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, Belgique
  • Simone Giglioli Département des Soins Intensifs, CHIREC, Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, Belgique

DOI :

https://doi.org/10.37051/mir-00040

Mots-clés :

arrêt cardiaque, réanimation cardiopulmonaire, ECMO

Résumé

L’arrêt cardiaque prolongé est associé à un taux faible de retour à la circulation (ROSC) et à un mauvais devenir neurologique. La réanimation cardio-pulmonaire assistée par ECMO veno-arterielle, ou eCPR, est proposée depuis plusieurs années dans ces conditions. Dans cette revue, nous allons discuter l’intérêt potentiel et les limitations des l’eCPR tans dans l’arrêt cardiaque intrahospitalier (iHCA) qu’extrahospitalier (oHCA). Dans l’iHCA, l’eCPR semble améliorer le devenir de patients de patients présentant un arrêt cardiaque devant témoin et pour lesquels des manœuvres de réanimation cardiopulmonaires sont entreprises sans délais, et qui par ailleurs ne présentent pas de pathologie terminale. Dans ce contexte, il semble raisonnable de proposer l’eCPR pour des patients sélectionnés présentant un iHCA, pour autant que le centre possède les possibilités d’insérer une ECMO VA. Dans l’oHCA, les résultats sont plus mitigés et fortement dépendant du délai de « low-flow ». Il semble cependant raisonnable de proposer une eCPR à des patients présentant un oHCA devant témoin, pour autant que le délai entre le début de l’arrêt cardiaque et la mise en circulation de l’ECMO soit relativement limité.

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Publiée

2021-03-18

Comment citer

De Backer, D., Michiels, G., & Giglioli, S. (2021). L’ ECPR en 2020 ?. Médecine Intensive Réanimation, 30(1), 1–10. https://doi.org/10.37051/mir-00040