Pharmacologie et toxicologie des agonistes synthétiques des récepteurs cannabinoïdes
DOI :
https://doi.org/10.1007/s13546-015-1104-4Mots-clés :
Bronchopneumopathie chronique obstructive, Pneumonie acquise sous ventilation mécanique, Ventilation mécanique, Colonisation trachéobronchique, Microinhalations, Reflux gastro-œsophagienRésumé
Les agonistes synthétiques des récepteurs aux cannabinoïdes (ASRC) représentent un groupe important de nouvelles substances psychoactives (NPS) qui ont émergé au cours des cinq–dix dernières années. Environ 134 ASRC ont été identifiés en Europe, ce qui en fait le plus grand groupe de NPS. La plupart des ASRC sont de très puissants agonistes des récepteurs CB-1. Ils sont généralement vendus dans des mélanges prêts à être fumer, mais sont également disponibles sous forme de poudres et d’encens. Cet article discute les différentes toxicités aiguës attribuées aux ASRC. Les études publiées suggèrent qu’en plus des effets neuropsychiques communs avec le cannabis, les ASRC sont à l’origine de propriétés psychostimulantes (agitation, tachycardie, hypertension et convulsions) et d’un risque significatif d'accident vasculaire cérébral ischémique, de syndromes coronariens aigus et d'insuffisance rénale aiguë.