Quoi de neuf dans la prise en charge des péritonites postopératoires

Auteurs

  • P. Montravers Université Denis-Diderot, PRES Sorbonne Cité
  • B. Lortat-Jacob Département d'anesthésie-réanimation, CHU Bichat–Claude-Bernard, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, HUPNVS
  • A. Snauwaert Département d'anesthésie-réanimation, CHU Bichat–Claude-Bernard, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, HUPNVS
  • M. BenRehouma Université Denis-Diderot, PRES Sorbonne Cité
  • E. Guivarch Département d'anesthésie-réanimation, CHU Bichat–Claude-Bernard, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, HUPNVS
  • L. Ribeiro-Parenti Service de chirurgie digestive et viscérale, CHU Bichat–Claude-Bernard, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, HUPNVS

DOI :

https://doi.org/10.1007/s13546-016-1174-7

Mots-clés :

Soins oropharyngés, Pneumonie acquise sous ventilation mécanique, Chlorhexidine, Brossage des dents, Infection nosocomiale, Hygiène, Soins infirmiers

Résumé

Les péritonites postopératoires correspondent à une infection de la cavité péritonéale au décours d'une précédente chirurgie abdominale. Les causes les plus fréquentes sont un lâchage de suture, une perforation du tube digestif ou un (ou plusieurs) abcès. Les germes impliqués sont des germes aérobies à Gram négatif (entérobactéries et bacilles non fermentants) et à Gram positif (streptocoques, staphylocoques et entérocoques), des bactéries anaérobies (principalement bactéroïdes et clostridium) et des levures de type candida. Ces micro-organismes sont souvent résistants aux antibiotiques, voire multirésistants. La prise en charge de ces affections est une urgence thérapeutique. Le diagnostic est souvent difficile reposant sur un faisceau d'arguments. La tomodensitométrie (TDM) est l'examen de référence. Les autres examens, y compris biologiques, ne sont utiles que pour établir le retentissement de l'infection. Le traitement est chirurgical et médical. Le traitement étiologique repose sur la chirurgie pour identifier et éliminer la cause de l’infection, réaliser des prélèvements microbiologiques, effectuer une toilette péritonéale et prévenir la récidive. Le traitement médical symptomatique prend en charge les conséquences de l’infection. Le traitement antibiotique est dirigé contre les germes isolés des prélèvements opératoires. Une antibiothérapie ne prenant pas en compte tous les germes isolés et une prise en charge tardive sont des facteurs d’échec thérapeutique, de persistance de l’infection, voire de décès. La durée du traitement est de l’ordre de 7 à 15 jours.

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Publiée

2016-03-11

Comment citer

Montravers, P., Lortat-Jacob, B., Snauwaert, A., BenRehouma, M., Guivarch, E., & Ribeiro-Parenti, L. (2016). Quoi de neuf dans la prise en charge des péritonites postopératoires. Médecine Intensive Réanimation, 25(3), 274–286. https://doi.org/10.1007/s13546-016-1174-7

Numéro

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