Prélèvements d’organe selon la procédure Maastricht III : nos garde-fous éthiques sont-ils suffisants ?

Auteurs

  • René Robert Université de Poitiers, CIC 1402 Alive, Médecine Intensive Réanimation, CHU de Poitiers, 86021 Poitiers cedex, France
  • Benoît Pain Université de Poitiers, Faculté de médecine et de pharmacie de Poitiers, 86021 Poitiers cedex, France

DOI :

https://doi.org/10.37051/mir-00002

Mots-clés :

don d'organes

Résumé

La pratique de prélèvement d’organe selon la procédure dite Maastricht III (MIII) est l’objet de discussions et de controverses éthiques. Au premier plan de ces craintes, est celle de la dérive utilitariste privilégiant une éthique sociétale à
une éthique individuelle. On peut proposer néanmoins un certain nombre de garde-fous éthiques discutés dans cet
article et dont les principaux sont les suivants : le MIII ne doit pas être la solution unique face à la pénurie de greffons.
Les décisions de limitation et arrêt thérapeutique doivent être strictement appliquées dans le cadre de la loi Claeys
Leonetti sans interférence avec l’équipe de prélèvement ; un consentement explicite est la garantie du respect de la
volonté du donneur ; les procédures de sédation accompagnant l’arrêt des traitements de support vitaux doivent être
identiques qu’il y ait ou non de prélèvement MIII.

Image

Publiée

2020-03-01

Comment citer

Robert, R., & Pain, B. (2020). Prélèvements d’organe selon la procédure Maastricht III : nos garde-fous éthiques sont-ils suffisants ?. Médecine Intensive Réanimation, 29(1), 3–6. https://doi.org/10.37051/mir-00002

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