État des lieux et évaluation des pratiques professionnelles sur la réhabilitation précoce et l’utilisation d’un plan de verticalisation pour les patients à risque élevé de neuromyopathie acquise en Réanimation en France
DOI :
https://doi.org/10.37051/mir-00247Mots-clés :
Neuromyopathie acquise en réanimation, réhabilitation précoce, plan de verticalisationRésumé
Objectif : Cette étude a pour objectif de faire un état des lieux des différentes pratiques dans la réhabilitation précoce et plus précisément concernant l’utilisation du plan de verticalisation auprès des services de réanimation et de soins continus en France et outre-mer.
Méthode : Une étude descriptive multicentrique interprofessionnelle a été réalisée à travers un questionnaire. Les participants ont principalement été contactés par mail. Une analyse à plat a ensuite été réalisée.
Résultats : Cent vingt participants ont répondu à l’enquête (taux de participation de 51,7%). Deux tiers des participants (61%) n’ont pas de formation initiale à la réhabilitation précoce. 74% déclarent qu’elle fait l’objet d’une prescription médicale et 53% qu’elle débute dans les 24 à 48 premières heures, principalement par de la mise au fauteuil (97%) ou de la kinésithérapie respiratoire (95%). Concernant le plan de verticalisation 52% des répondeurs l’utilisent au moins mensuellement. Peu d’effets indésirables sont évoqués. 81% des participants équipés considèrent qu’il s’agit d’un outil de choix.
Conclusion : En France, les professionnels de santé sont peu formés à la réhabilitation précoce. Le plan de verticalisation est considéré comme un outil de choix, cependant il reste peu utilisé certainement par manque de formations, de moyens humains et de données scientifiques.