Quel examen d’imagerie en première intention devant un coma non traumatique en 2012 ?
DOI :
https://doi.org/10.1007/s13546-012-0517-2Mots-clés :
Tomodensitométrie, Angiographie, Insuffisance rénale aiguë, Réanimation, Bicarbonate de sodium, N-acétylcystéineRésumé
Les causes de coma dans un contexte non traumatique sont multiples : vasculaires (ischémie artérielle par occlusion de l’artère basilaire, thrombose des veines cérébrales profondes, hémorragie sous-arachnoïdienne anévrismale, intoxication à la cocaïne, encéphalopathie postérieure et réversible), métaboliques (encéphalopathie hypoglycémique, myélinolyse osmotique centropontique, encéphalopathie hépatique), toxiques (intoxication au monoxyde de carbone ou au méthanol, maladie de Marchiafava-Bignami, encéphalopathie de Gayet-Wernicke), infectieuses, tumorales, liées à un état de mal épileptique ou à une anoxie cérébrale. Le scanner cérébral, du fait de sa grande disponibilité et de sa rapidité d’acquisition, est le plus fréquemment réalisé à la phase aiguë. Il est souvent pris en défaut, dès lors que l’origine n’est pas une hémorragie ou un processus expansif intracrânien. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est aujourd’hui l’examen de choix dans la prise en charge des comas non traumatiques pour le diagnostic étiologique, en raison d’une plus grande sensibilité de détection des lésions cérébrales, permettant ainsi un diagnostic plus précoce de la pathologie causale et, dans certains cas, la mise en place d’un traitement spécifique.