Thrombose veineuse cérébrale
DOI :
https://doi.org/10.1007/s13546-013-0726-3Mots-clés :
Entraînement des muscles inspirateurs, Kinésithérapie, Réanimation, Sevrage, Ventilation mécaniqueRésumé
La thrombose veineuse cérébrale est une pathologie rare. Le diagnostic doit être porté d’urgence malgré une symptomatologie neurologique très polymorphe, dominée initialement par les céphalées. Il repose sur la mise en évidence d’une occlusion veineuse et doit être affirmé avec certitude, ce qui nécessite parfois de répéter l’imagerie (imagerie par résonance magnétique, couplée à l’angiorésonance magnétique, angiotomodensitométrie voire artériographie cérébrale). Compte tenu de la diversité des causes et facteurs favorisants, un large bilan est souvent nécessaire. Le traitement repose sur l’anticoagulation efficace même en présence de lésions hémorragiques. L’évolution est imprévisible avec, à la phase aiguë, un risque non négligeable d’aggravation. Le pronostic vital et fonctionnel est nettement meilleur qu’au cours de l’ischémie artérielle. La prise en charge en réanimation est nécessaire en cas de troubles de la vigilance ou en présence de volumineuses lésions avec risque d’engagement cérébral. Des mesures de traitement agressives de l’oedème cérébral doivent rapidement être instaurées dans ces formes graves. Ainsi la craniectomie de décompression a montré une efficacité sur la survie des patients et l’amélioration fonctionnelle.