Hépatite alcoolique aiguë sévère

Auteurs

  • E. Nguyen-Khac Inserm U1247, groupe de recherche sur l’alcool et les pharmacodépendances (GRAP), centre universitaire de recherche en santé (CURS), CHU Amiens, université de Picardie Jules-Verne (UPJV)
  • V. Dejour Inserm U1247, groupe de recherche sur l’alcool et les pharmacodépendances (GRAP), centre universitaire de recherche en santé (CURS), CHU Amiens, université de Picardie Jules-Verne (UPJV)
  • R. Sarba Service hépatogastroentérologie, CHU Amiens-Picardie, Hôpital Sud
  • T. Yzet Service de radiologie digestive, CHU Amiens-Picardie, Hôpital Sud
  • J. Turpin Service hépatogastroentérologie, CHU Amiens-Picardie, Hôpital Sud
  • D. Chatelain Service d’anatomopathologie, CHU Amiens-Picardie, Hôpital Sud
  • I. Marcq Inserm U1247, groupe de recherche sur l’alcool et les pharmacodépendances (GRAP), centre universitaire de recherche en santé (CURS), CHU Amiens, université de Picardie Jules-Verne (UPJV)
  • C. Chivot Service de radiologie digestive, CHU Amiens-Picardie, Hôpital Sud
  • J. Maizel Service de réanimation médicale, CHU Amiens-Picardie, Hôpital Sud
  • C.A. Papillon Inserm U1247, groupe de recherche sur l’alcool et les pharmacodépendances (GRAP), centre universitaire de recherche en santé (CURS), CHU Amiens, université de Picardie Jules-Verne (UPJV)
  • C. Attencourt Service d’anatomopathologie, CHU Amiens-Picardie, Hôpital Sud
  • H. Houchi Inserm U1247, groupe de recherche sur l’alcool et les pharmacodépendances (GRAP), centre universitaire de recherche en santé (CURS), CHU Amiens, université de Picardie Jules-Verne (UPJV)

DOI :

https://doi.org/10.3166/rea-2018-0069

Mots-clés :

Infirmiers, Médecine intensive réanimation, Dépassement de tâches, Décret

Résumé

Tout patient consommateur chronique et excessif d’alcool avec un ictère récent doit être évalué par le score de Maddrey à la recherche d’une hépatite alcoolique aiguë sévère. Les corticostéroïdes représentent le traitement de première ligne, associés à un soutien nutritionnel adapté et à une abstinence alcoolique. La combinaison corticostéroïdes plus N-acétylcystéine (perfusée pendant les cinq premiers jours) améliore la survie à court terme par rapport aux corticostéroïdes seuls, constituant une option thérapeutique de première ligne. La réponse au traitement est évaluée au septième jour par le modèle de Lille inférieur ou égal à 0,45. Le pronostic des patients non répondeurs aux corticostéroïdes avec un modèle de Lille supérieur à 0,45 est sombre avec une survie de 23 % à six mois. Pour des patients non répondeurs aux corticostéroïdes et sélectionnés, la transplantation hépatique précoce améliore significativement la survie à six mois et à long terme.

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Publiée

2018-12-07

Comment citer

Nguyen-Khac, E., Dejour, V., Sarba, R., Yzet, T., Turpin, J., Chatelain, D., Marcq, I., Chivot, C., Maizel, J., Papillon, C., Attencourt, C., & Houchi, H. (2018). Hépatite alcoolique aiguë sévère. Médecine Intensive Réanimation, 27(6), 510–521. https://doi.org/10.3166/rea-2018-0069

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