Pneumonies bactériennes atypiques en soins critiques

Auteurs

  • Guillaume Deniel 1. Service de Médecine Intensive-Réanimation, Hôpital de la Croix-Rousse, Hospices Civils de 7 Lyon, F-69004, Lyon, France 8. 2. CREATIS INSERM 1294 CNRS 5220, 21 Avenue Jean Capelle 69621 Villeurbanne Cedex, France 
  • Jean-Christophe Richard 1. Service de Médecine Intensive-Réanimation, Hôpital de la Croix-Rousse, Hospices Civils de 7 Lyon, F-69004, Lyon, France 8. 2. CREATIS INSERM 1294 CNRS 5220, 21 Avenue Jean Capelle 69621 Villeurbanne Cedex, France. 4. Université de Lyon, Université LYON 1, Lyon, France 
  • Florence Ader 1. Département des Maladies infectieuses et tropicales, Hospices Civils de Lyon, F-69004, Lyon, 10 France 11. 2.Université de Lyon, Université LYON 1, Lyon, France 12. 3. Centre International de Recherche en Infectiologie (CIRI), Inserm 1111, Université Claude 13 Bernard Lyon 1, CNRS, UMR5308, École Normale Supérieure de Lyon, Univ Lyon, F-69007, 14 France. 

DOI :

https://doi.org/10.37051/mir-00176

Mots-clés :

atypical pneumonia, legionella pneumophila, Legionnaires’ disease, Mycoplasma pneumoniae, Chlamydophila pneumoniae, Chlamydia psittaci, Q fever, Coxiella burnetii, Burkholderia pseudomallei, ICU

Résumé

Les pneumopathies bactériennes atypiques représentent 15% à 30% des pneumopathies communautaires, et 7 à 14% de celles admises en réanimation. Cette appellation regroupe des entités cliniques très différentes. Les principaux représentants de cette entité sont Legionella pneumophila, Mycoplasma pneumoniae et Chlamydophila pneumoniae. Legionella est la plus fréquemment documentée en réanimation et est également celle dont le pronostic est le plus sombre avec une mortalité en réanimation pouvant atteindre jusqu’à 40%, chez des patients généralement comorbides ou immunodéprimés. A l’inverse, les pneumopathies à Mycoplasma pneumoniae et Chlamydophila pneumoniae sont surtout documentées chez l’enfant ou le jeune adulte. Leur pronostic est meilleur mais la mortalité en réanimation reste proche de 25%. Les macrolides et/ou les fluoroquinolones restent les antibiothérapies de choix sur ces germes.

D’autres bactéries comme Chlamydia psittacosis, Coxiella burnetii ou Burkholderia pseudomallei peuvent également être documentées en soins critiques. Bien qu’elles soient moins fréquentes, leur pronostic peut être particulièrement péjoratif et justifie une connaissance de leurs spécificités.

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Publiée

2023-09-19

Comment citer

Deniel, G., Richard, J.-C., & Ader, F. (2023). Pneumonies bactériennes atypiques en soins critiques. Médecine Intensive Réanimation, 32(3), 313–324. https://doi.org/10.37051/mir-00176