Conséquences hémodynamiques de l’embolie pulmonaire
DOI :
https://doi.org/10.1007/s13546-012-0449-xRésumé
L’embolie pulmonaire (EP) grave est définie par la survenue d’une défaillance ventriculaire droite secondaire à une augmentation de postcharge. L’existence d’une hypotension, de signes périphériques de choc et/ou de signes de dysfonction ventriculaire droite est associée à une surmortalité. Les interactions entre les anomalies vasculaires pulmonaires, les fonctions ventriculaires droite et gauche et la circulation coronaire rendent compte des perturbations hémodynamiques observées aux différents stades de l’EP grave. L’échocardiographie permet d’apprécier le retentissement hémodynamique de l’EP, de même que certains indices scannographiques. Ces dernières années, la recherche s’est centrée sur les patients à risque intermédiaire, c’està-dire non hypotendus mais présentant des signes échographiques de dysfonction ventriculaire droite ainsi qu’une élévation des marqueurs myocardiques (proBNP [brain natriuretic peptide], BNP et troponine). La place des différentes interventions thérapeutiques symptomatiques ou à visée étiologique est discutée.