Recherche en réanimation: consentement et information. Partie I : rappels historiques et considérations éthiques

Auteurs

  • L. Haddad CHU Saint-Louis
  • A. Lautrette CHU Gabriel Montpied
  • L. Chalumeau-Lemoine Institut Gustave Roussy
  • D. Folscheid Université de Paris Est, Marne-la-Vallée
  • D. Dreyfuss CHU Louis Mourier

DOI :

https://doi.org/10.1007/s13546-012-0505-6

Mots-clés :

Antibiotiques, Résistance, Anticorps, Probiotiques

Résumé

La réanimation, par la gravité de l’état de ses malades et par l’utilisation d’une haute technologie, met en évidence la nécessité et la fragilité du consentement. À la suite du procès de Nuremberg jugeant les crimes médicaux nazis, le code de Nuremberg a rendu obligatoire la sollicitation du consentement des patients pour toute recherche. Cette dérive extrême a montré l’ambiguïté du statut du patient, à la fois traité comme exemplaire d’une espèce biologique et comme individu singulier et unique. Plusieurs courants philosophiques et idéologiques s’affrontent, insistant soit sur le progrès de la science pour le bien de l’humanité au détriment des individus, soit sur l’humanité inaliénable de chaque individu. La tentation de faire progresser la connaissance scientifique à tout prix, a conduit à la production régulière de textes protecteurs des droits du patient. Les progrès techniques complexifient ce consentement et vont jusqu’à ébranler la définition de l’humanité.

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Publiée

2012-06-26

Comment citer

Haddad, L., Lautrette, A., Chalumeau-Lemoine, L., Folscheid, D., & Dreyfuss, D. (2012). Recherche en réanimation: consentement et information. Partie I : rappels historiques et considérations éthiques. Médecine Intensive Réanimation, 21(4), 506–510. https://doi.org/10.1007/s13546-012-0505-6

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