Retarder une épuration extrarénale dans l’insuffisance rénale aiguë : la nuit nous appartient

Auteurs

  • K. Chaïbi Réanimation médicochirurgicale, hôpital Avicenne
  • S.D. Barbar Unité de réanimation médicale, CHU de Carémeau
  • J.-P. Quenot Inserm, UMR 1231, équipe Lipness, université de Bourgogne-Franche-Comté
  • D. Dreyfuss Réanimation médicochirurgicale, hôpital Louis-Mourier
  • S. Gaudry Réanimation médicochirurgicale, hôpital Avicenne

DOI :

https://doi.org/10.3166/rea-2018-0081

Mots-clés :

Transplantation rénale, Réanimation, Immunosuppression, Sepsis, Insuffisance respiratoire aiguë, Insuffisance rénale aiguë, Prise en charge

Résumé

Les indications de l’épuration extrarénale (EER) dans le contexte d’insuffisance rénale aiguë en réanimation sont débattues avec une certaine passion. Il est évident que les situations qui peuvent menacer immédiatement le pronostic vital (hyperkaliémie ou acidose métabolique réfractaire et sévère ou oedème pulmonaire de surcharge chez le patient anurique) nécessitent un recours urgent à l’EER. Hormis ces situations extrêmes, des études de haut niveau de preuve ont récemment montré que retarder l’indication de l’EER n’affecte pas la survie des patients et pourrait même favoriser la récupération de la fonction rénale par comparaison à une EER trop précoce. Cette mise au point se propose de discuter les risques théoriques liés au fait de différer l’EER et s’attache à montrer qu’ils constituent plus des craintes que des réalités.

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Publiée

2019-03-01

Comment citer

Chaïbi, K., Barbar, S., Quenot, J.-P., Dreyfuss, D., & Gaudry, S. (2019). Retarder une épuration extrarénale dans l’insuffisance rénale aiguë : la nuit nous appartient. Médecine Intensive Réanimation, 28(2), 164–171. https://doi.org/10.3166/rea-2018-0081

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