CAR-T cells : ce que le réanimateur doit savoir

Auteurs

  • Sandrine Valade 1. Service de Médecine Intensive et Réanimation, hôpital Saint Louis, Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, 1, avenue Claude Vellefaux, 75010, Paris, France. 2. Université de Paris, Paris, France.
  • Lara Zafrani 1. Service de Médecine Intensive et Réanimation, Hôpital Saint Louis, Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, 1, avenue Claude Vellefaux, 75010, Paris, France. 2. Université de Paris, Paris, France

DOI :

https://doi.org/10.37051/mir-00064

Mots-clés :

chimeric antigen receptor, réanimation, syndrome de relargage cytokinique, neurotoxicité, hémopathies malignes

Résumé

Le traitement par CAR-T cells constitue un progrès thérapeutique majeur chez les patients ayant une hémopathie maligne réfractaire. Outre le risque infectieux qui doit systématiquement être pris en compte et traité, les complications spécifiques comme le syndrome de relargage cytokinique (CRS) et la neurotoxicité peuvent être sévères et justifier d’une prise en charge spécialisée en réanimation. Une surveillance particulière et rapprochée s’impose dès lors chez ces patients. Alors que le traitement du CRS repose sur l’administration d’anti-récepteur de l’IL-6 (tocilizumab) en l’absence de signes de sévérité, une corticothérapie est recommandée en cas de CRS grave et/ou de neurotoxicité.

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Publiée

2021-08-23

Comment citer

Valade, S., & Zafrani, L. (2021). CAR-T cells : ce que le réanimateur doit savoir. Médecine Intensive Réanimation, 30(3), 247–256. https://doi.org/10.37051/mir-00064

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