Quand évoquer une cause parasitaire à une infection du système nerveux central ?

Auteurs

  • S. Jauréguiberry Service des maladies infectieuses et tropicales, AP–HP, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière
  • E. Caumes Service des maladies infectieuses et tropicales, AP–HP, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière

DOI :

https://doi.org/10.1007/s13546-016-1197-4

Résumé

Les infections parasitaires responsables de troubles neurologiques pouvant engager le pronostic vital et fonctionnel sont essentiellement le paludisme et, sous nos latitudes, la toxoplasmose cérébrale. La toxocarose et la cysticercose, fréquentes au plan mondial, sont à évoquer devant un syndrome de Larva migrans viscérale et un syndrome tumoral cérébral, respectivement. D’autres protozoaires et helminthes peuvent être responsables d’atteintes neurologiques selon leur degré de neurotropisme et leur phase de développement. Bien que rarement observées en France ces parasitoses doivent être évoquées devant un migrant ou un voyageur malade. Les traitements antiparasitaires sont parfois associés à un traitement anti-inflammatoire stéroïdien selon les affections et les formes d’expression clinique. Compte tenu de la rareté de ces affections, un avis spécialisé sera souvent nécessaire.

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Publiée

2016-04-13

Comment citer

Jauréguiberry, S., & Caumes, E. (2016). Quand évoquer une cause parasitaire à une infection du système nerveux central ?. Médecine Intensive Réanimation, 25(Suppl. 2), S69-S82. https://doi.org/10.1007/s13546-016-1197-4

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