Les utilisations du trou anionique plasmatique corrigé pour le diagnostic de l’acidose métabolique
DOI :
https://doi.org/10.1007/s13546-015-1097-8Mots-clés :
Extubation, Kinésithérapie, Encombrement, Déglutition, Test de fuite, Postures, Renforcement des muscles inspirateurs, Mobilisation, Ventilation non invasiveRésumé
La compréhension des troubles acidobasiques se fonde sur une démarche diagnostique simple et hiérarchisée se reposant sur l’équation d’Henderson-Hasselbalch. Après avoir déterminé la composante métabolique, le calcul du trou anionique plasmatique (TAP) permet de quantifier les anions indosés. Physiologiquement, il est de 12 ± 2 mEq/l. Néanmoins, dans le cadre de troubles acidobasiques complexes, son calcul peut être pris en défaut, et il est nécessaire de corriger certains paramètres. L’albumine en est le principal à prendre en compte afin de déterminer le TAP corrigé (TAPc), l’hypoalbuminémie étant alcalinisante. Le TAPc peut également être diminué par une grande hyperphosphorémie ou l’augmentation de certains cations (Ca2+, Mg2+, hypergammaglobulinémie). Toute variation de la natrémie sans variation proportionnelle de la chlorémie peut également modifier le TAPc. L’utilisation du rapport ΔTAPc/ΔHCO3– et du rapport Cl/Na constitue une approche complémentaire au calcul du TAPc, utile dans les désordres acidobasiques mixtes.