Monitorage cérébral après arrêt cardiaque : techniques et utilité clinique potentielle

Auteurs

  • N. Ben-Hamouda Service de médecine intensive adulte, centre hospitalier universitaire Vaudois (CHUV), faculté de médecine et de biologie, université de Lausanne
  • M. Oddo Service de médecine intensive adulte, centre hospitalier universitaire Vaudois (CHUV), faculté de médecine et de biologie, université de Lausanne

DOI :

https://doi.org/10.3166/rea-2018-0082

Mots-clés :

Insuffisance rénale aiguë (IRA), Épuration extrarénale (EER), Hyperurémie, Lésions induites par le rein artificiel

Résumé

L’arrêt cardiaque cause une hypoxie-ischémie globale, suivi de reperfusion, qui est susceptible d’engendrer des effets délétères sur la perfusion et l’oxygénation cérébrales, ainsi que le métabolisme cellulaire. Dans ce contexte, et en l’absence de thérapies spcéfiques de l’ischémie-reperfusion globale, le traitement est essentiellement de soutien, visant à optimiser la perfusion et l’oxygénation cérébrale, dans le but de prévenir ou atténuer les dégâts secondaires sur la fonction cérébrale. Dans ce contexte, le monitorage cérébral multimodal, notamment les techniques non-invasives, ont une utilité potentielle à la phase agiuë de l’arrêt cardiaque. Le but prinicpal de cette revue est de décrire les techniques actuellement dipsonibles, en nous focalisant surtout sur les outils noninvasifs (doppler transcranien, spectrospcope de proche infrarouge, électroencéphalographie, pupillométrie automatisée proche infrarouge), leur utilité clinique potentielle ainsi que leurs limitations, dans la prise en charge aiguë (optimisation de la perfusion et de l’oxygénation cérébrales) ainsi que pour la détermination du pronostic précoce après arrêt cardiaque.

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Publiée

2019-09-01

Comment citer

Ben-Hamouda, N., & Oddo, M. (2019). Monitorage cérébral après arrêt cardiaque : techniques et utilité clinique potentielle. Médecine Intensive Réanimation, 28(5), 389–397. https://doi.org/10.3166/rea-2018-0082