Effets hémodynamiques de la pression expiratoire positive

Auteurs

  • A. Mekontso Dessap hôpital Henri-Mondor
  • F. Boissier hôpital Henri-Mondor

DOI :

https://doi.org/10.1007/s13546-012-0448-y

Mots-clés :

Monitoring, Courbe pression-volume, Syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), Imagerie pulmonaire

Résumé

Les effets hémodynamiques de la pression expiratoire positive (PEP) sont une des limites à son utilisation pour améliorer l’oxygénation et limiter le dérecrutement pulmonaire. La PEP n’induit en général pas de modification significative de la fréquence cardiaque mais peut diminuer le volume d’éjection systolique du ventricule gauche (VG), essentiellement via l’altération de la précharge et/ou de la postcharge du ventricule droit (VD). En effet, la PEP peut diminuer la précharge du VD essentiellement par le biais d’une baisse de la conductance au retour veineux. De plus, la PEP peut, en fonction de son niveau, augmenter la postcharge VD du fait de l’augmentation de la pression transpulmonaire. Ce dernier effet peut induire une dysfonction du VD avec tableau de coeur pulmonaire. La prépondérance de l’effet précharge VD ou postcharge VD dépend des conditions hémodynamiques et respiratoires du patient. Le remplissage vasculaire permet dans la plupart des cas de corriger l’effet précharge VD. L’effet postcharge VD est quant à lui plus complexe à corriger et impose d’adapter la stratégie respiratoire pour réduire l’impédance à l’éjection VD afin d’éviter la pérennisation de la dysfonction vasculaire pulmonaire.

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Publiée

2012-02-21

Comment citer

Mekontso Dessap, A., & Boissier, F. (2012). Effets hémodynamiques de la pression expiratoire positive. Médecine Intensive Réanimation, 21(2), 209–217. https://doi.org/10.1007/s13546-012-0448-y

Numéro

Rubrique

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