Insuffisance respiratoire aiguë : l’ARDS et au-delà
DOI :
https://doi.org/10.3166/rea-2018-0002Mots-clés :
Non Alcoholic Fatty Liver Disease (NAFLD), Non Alcoholic Steato-Hepatitis (NASH), Syndrome métabolique, Insulinorésistance, Obésité, Épidémiologie, ElafibranorRésumé
Le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) correspond à la forme la plus grave de l’insuffisance respiratoire aiguë hypoxémique et est associé à une mortalité hospitalière de l’ordre de 40 %. Il s’agit d’une entité hétérogène dont la définition clinicoradiologique a été revue en 2012 lors de la conférence de Berlin. Le substrat histologique le plus fréquemment associé au SDRA est le dommage alvéolaire diffus (DAD), mais un large panel de lésions histologiques a été rapporté, suggérant que le SDRA ne peut être réduit au DAD. Des facteurs de risque « communs » ont été proposés par la conférence de Berlin et sont retrouvés dans plus de 90 % des cas. Il existe cependant d’authentiques SDRA pour lesquels aucun facteur de risque n’est identifié et pouvant nécessiter une approche thérapeutique ciblée. Une démarche diagnostique standardisée est alors indispensable.