Bases physiopathologiques de la sidération myocardique

Auteurs

  • B. Ghaleh groupe hospitalier Henri-Mondor
  • X. Monnet hôpital Bicêtre
  • A. Berdeaux groupe hospitalier Henri-Mondor

DOI :

https://doi.org/10.1007/s13546-011-0432-y

Résumé

La sidération myocardique se définit comme une dysfonction contractile réversible survenant au décours d’une ischémie myocardique brève alors que les débits sanguins régionaux myocardiques sont normaux et en l’absence de nécrose myocardique. Initialement décrit expérimentalement, il est reconnu que ce phénomène existe dans un certain nombre de situations pathologiques chez l’Homme. Les mécanismes sont complexes et font intervenir la production de radicaux libres de l’oxygène, des perturbations de l’homéostasie calcique et une anomalie du couplage excitation-contraction. Enfin, la compréhension de la sidération myocardique a également permis de mieux cerner une autre dysfonction ventriculaire gauche dénommée hibernation myocardique. Il apparaît aujourd’hui que la sidération et l’hibernation myocardiques sont intimement liées.

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Publiée

2011-12-10

Comment citer

Ghaleh, B., Monnet, X., & Berdeaux, A. (2011). Bases physiopathologiques de la sidération myocardique. Médecine Intensive Réanimation, 21(Suppl. 2), 325–330. https://doi.org/10.1007/s13546-011-0432-y

Numéro

Rubrique

Enseignement Supérieur En Réanimation

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