Les voies du monoxyde d’azote dans le sepsis
DOI :
https://doi.org/10.1007/s13546-015-1044-8Mots-clés :
Bronchopneumopathie chronique obstructive, BPCO, Anxiété, Dépression, Qualité de vie, RéanimationRésumé
Le monoxyde d’azote (NO) est un élément radicalaire à demi-vie courte impliqué dans la régulation d’un grand nombre de fonctions physiologiques à l’état normal ou pathologique. Sa production est assurée par les NO-synthases (NOS) à partir de la L-arginine. Au cours du processus septique, la production de NO est fortement augmentée grâce à l’augmentation de l’expression d’une NOS dite inductible. Dans ces conditions, le NO pourrait induire une toxicité directe sur un grand nombre de fonctions d’organes. Un effet délétère indirect est également possible par nitrosylation des protéines cellulaires et par production de peroxynitrite. Ces composés peuvent inhiber la chaîne respiratoire et donc avoir une toxicité mitochondriale. Le NO induirait une dysfonction micro-et macrovasculaire, myocardique, immunitaire et neuronale.
Les quelques études réalisées chez l’homme utilisant des antagonistes non spécifiques du NO se sont soldées par un échec ou un effet délétère. Ceci met en évidence la complexité des voies liées au NO et la nécessité d’une meilleure compréhension de sa physiopathologie dans la genèse des défaillances multiviscérales avec, comme perspective, de développer des thérapeutiques plus ciblées.