Dysfonction myocardique post-arrêt cardiaque

Auteurs

  • W. Bougouin hôpital Cochin
  • A. Cariou hôpital Cochin

DOI :

https://doi.org/10.1007/s13546-014-0849-1

Mots-clés :

Unité mobile, ECMO, Transport, Interhospitalier

Résumé

La dysfonction myocardique post-arrêt cardiaque est une complication fréquemment observée, qui aggrave la situation hémodynamique et est grevée d’une morbimortalité propre. Son identification précoce, associée à un traitement approprié, constitue un élément important de la prise en charge en réanimation des survivants d’arrêt cardiaque. Cette dysfonction myocardique, dont le diagnostic repose essentiellement sur l’échocardiographie, survient généralement précocement après le retour à une activité circulatoire spontanée, et est complètement réversible en 48 à 72 heures. Elle se manifeste par une dysfonction systolique et diastolique. Elle peut être observée même en l’absence de cause coronaire à l’arrêt cardiaque. Une éventuelle cause ischémique doit toutefois systématiquement être recherchée, et le cas échéant traitée, car elle constitue un facteur aggravant cette dysfonction myocardique. À ce jour, le traitement inotrope de référence dans cette situation demeure la dobutamine, aucun autre outil pharmacologique n’ayant démontré un bénéfice plus important. Dans les situations les plus sévères, il est parfois nécessaire de mettre en place une assistance mécanique circulatoire si le pronostic neurologique est considéré favorable.

Téléchargements

Publiée

2014-01-22

Comment citer

Bougouin, W., & Cariou, A. (2014). Dysfonction myocardique post-arrêt cardiaque. Médecine Intensive Réanimation, 23(2), 195–201. https://doi.org/10.1007/s13546-014-0849-1

Numéro

Rubrique

Mise au point