Gestion de la durée de l’antibiothérapie selon les résultats des biomarqueurs

Auteurs

  • J.-P. Quenot Centre d’investigation clinique 1432, Faculté de médecine de Dijon
  • A. Large Service de réanimation médicale, CHU de Dijon
  • A. Dargent Équipe Lipness, Inserm, UMR866, université de Bourgogne–Franche-Comté
  • P. Andreu Service de réanimation médicale, CHU de Dijon
  • R. Bruyère Service de réanimation polyvalente, centre hospitalier Bourg-en-Bresse
  • S.-D. Barbar Service de réanimation médicale, CHU de Nîmes
  • P.-E. Charles Équipe Lipness, Inserm, UMR866, université de Bourgogne–Franche-Comté

DOI :

https://doi.org/10.1007/s13546-016-1180-9

Mots-clés :

Ventilation non invasive, Sédation, Confort, Insuffisance respiratoire aiguë

Résumé

Les critères pour initier un traitement antibiotique et sa durée d’utilisation ont fait l’objet de nombreux débats d’experts et de recommandations ces dernières décennies. L’enjeu est en effet majeur en termes de santé publique pour éviter l’émergence de souches hautement résistantes. L’intérêt suscité pour les biomarqueurs est plus récent et est à mettre sur le compte, d’une part, des avancées biotechnologiques et, d’autre part, du faible niveau de preuves ayant amené à des guidelines auxquels s’ajoute le manque de standardisation de la réponse clinique. Parmi les nombreux biomarqueurs évalués, c’est surtout la procalcitonine (PCT) qui a fait l’objet de nombreuses publications pour la gestion de la durée de l’antibiothérapie avec des résultats très probants dans des groupes de patients très sélectionnés. L’utilisation d’un algorithme avec une valeur de référence à j1, puis à j2–j3 et ensuite toutes les 48 heures peut permettre d’arrêter le traitement antibiotique si la valeur est inférieure à 0,25 µg/l à j3 ou plus (ou une décroissance supérieure à 80 % par rapport au pic) chez les patients hospitalisés pour une infection des voies respiratoires et inférieure à 0,5 µg/l (ou décroissance supérieure à 80 % par rapport au pic) chez les patients admis en réanimation non bactériémiques et avec un site d’infection connu. Nous sommes actuellement en attente d’autres biomarqueurs probablement très prometteurs mais également d’une méthode disponible au lit du malade.

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Publiée

2016-02-18

Comment citer

Quenot, J.-P., Large, A., Dargent, A., Andreu, P., Bruyère, R., Barbar, S.-D., & Charles, P.-E. (2016). Gestion de la durée de l’antibiothérapie selon les résultats des biomarqueurs. Médecine Intensive Réanimation, 25(3), 287–295. https://doi.org/10.1007/s13546-016-1180-9

Numéro

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