Le groupe FEMMIR : du constat aux actions pour l’égalité femmes-hommes en réanimation

Auteurs

  • Julien Le Marec Service de Médecine intensive et réanimation, hôpital Bichat-Claude Bernard, APHP, 46 rue Henri Huchard, 75018 Paris https://orcid.org/0000-0003-1062-7694
  • Joëlle Beaudet Service de Médecine néonatale et réanimation pédiatrique, CHU de Reims, 47 rue Cognacq-Jay, 51100 Reims
  • Alexandra Beurton Service de Médecine intensive réanimation, hôpital Tenon, APHP, 4 rue de la Chine, 75020 Paris
  • Florence Boissier
  • Justine Cibron Service de Médecine intensive réanimation, CHRU de Tours, 2 boulevard Tonnellé, 37000 Tours
  • Mélanie Faure Service de Médecine intensive réanimation, CHRU de Tours, 2 boulevard Tonnellé, 37000 Tours
  • Adeline Grateau Service de Réanimation polyvalente, CHU Félix Guyon, CS 11 021, Allée des Topazes, 97400 Saint-Denis, La Réunion
  • Mariana Jorge Service de Médecine intensive réanimation, CH de Rambouillet, 5 rue Pierre et Marie Curie, 78120 Rambouillet
  • Sofia Ortuno Service de Médecine intensive réanimation, hôpital Européen Georges Pompidou, APHP, 20 rue Leblanc, 75015 Paris
  • Charlotte Salmon Gandonnière Service de Médecine intensive réanimation, CHRU de Tours, 2 boulevard Tonnellé, 37000 Tours
  • Francesca Santi Service de Réanimation et soins continus adultes, CHI, 40 avenue de Verdun, 94000 Créteil
  • Chantal Sevens Société Française de Réanimation de Langue Française, 48 avenue Claude Vellefaux, 75010 Paris
  • Nicolas Terzi Service de Médecine intensive réanimation, CHU de Rennes, 2 rue Henri Le Guilloux, 35000 Rennes
  • Agathe Béranger Service de Réanimation et surveillance continue médico-chirurgicale pédiatriques, hôpital Necker-Enfants Malades, APHP,149 rue de Sèvres, 75015 Paris

DOI :

https://doi.org/10.37051/mir-00228

Mots-clés :

genre, discrimination, violence, réanimation

Résumé

Le groupe FEMMIR s’est formé en 2019 pour se pencher sur les problématiques de genre en réanimation : égalité femmes-hommes, discrimination et violences ressenties par les femmes médecin.

La première étape de son travail a été d’établir un état des lieux : le nombre de femmes et d’hommes est relativement semblable parmi les praticien-nes de médecine intensive et réanimation, mais la proportion de femmes diminue aux postes-clés (chef-fes de service, professeur-es, intervenant-es en congrès, expert-es intervenant dans les médias) ; de nombreuses femmes ont déjà vécu par ailleurs des discriminations ou des comportements sexistes voire du harcèlement ou des agressions sexuelles.

La deuxième étape a été d’entreprendre des actions pour promouvoir l’égalité des genres et la sensibilisation aux discriminations : engagement pour la parité au sein des commissions, des congrès et des journaux, création d’une liste d’expertes, publication d’articles de recherche à propos du genre chez les patient-es ou les praticien-nes, mis en place d’un enseignement auprès des internes et de formations aux professionnel-les de santé, communication sur les réseaux sociaux et création de réseaux inter-spécialités et internationaux. 

Le groupe va poursuivre et consolider son action sur ces sujets dans les années à venir.

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Publiée

2024-06-11

Comment citer

Le Marec, J., Beaudet, J., Beurton, A., Boissier, F., Cibron, J., Faure, M., Grateau, A., Jorge, M., Ortuno, S., Salmon Gandonnière, C., Santi, F., Sevens, C., Terzi, N., & Béranger, A. (2024). Le groupe FEMMIR : du constat aux actions pour l’égalité femmes-hommes en réanimation. Médecine Intensive Réanimation, 33(Hors-série 1), 69–74. https://doi.org/10.37051/mir-00228

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